La Viper, cette supersportive américaine par excellence, est de retour sous une nouvelle bannière, mais elle n'a rien perdu de son audace, ni même de cette aura qui la sépare du troupeau.PLUS: Le salon de New York en douze concepts et prototypesPL...
La Viper, cette supersportive américaine par excellence, est de retour sous une nouvelle bannière, mais elle n’a rien perdu de son audace, ni même de cette aura qui la sépare du troupeau.
À sa façon, la Viper 2013 est une voiture exotique bien de chez nous. Son nom est connu du public nord-américain depuis des années. Sa forme générale aussi : deux places, au milieu d’un cockpit centré sur la conduite devant lequel est installé une puissante usine à chevaux révisée par les bons soins des ingénieurs de la division SRT du groupe Chrysler. Division dont le grand patron est l’ancien Montréalais Ralph Gilles.
Cinquième génération de ce modèle qui sera assemblé à la main à Detroit, une ville qui souffre d’un manque cruel de glamour, ça ne fait aucun doute, la Viper 2013 arrive en deux versions, la Viper GTS étant le modèle le plus huppé des deux. Il a droit à du cuir mur à mur, des baquets en kevlar et fibre de carbone et, Ô bonheur, plus d’espace pour les occupants que jamais. Un écran ACL de 7 pouces ajoute des fonctions multimédias dignes de l’ère moderne.
En prime, SRT compte mettre deux Viper GTS-R sur la piste de l’American Le Mans Series, histoire d’ajouter un peu de zazz! au oumph! déjà bien évident du modèle de rue.
Disons en passant qu’on n’en est pas à une onomatopée près quand on regarde la Viper.
Dévoilée en première à New York au début avril, la bête cache plutôt bien l’incertitude qui a régné à son sujet depuis quelques années, sous un design moderne qui lui confère tout un style.
Elle est plus performante, plus légère et plus raffinée que jamais. Aluminium, fibre de carbone et alliages légers sont de mise afin de réduire de plusieurs dizaines de kilos le poids de la voiture. SRT a du même coup solidifié son châssis et amélioré son aérodynamisme afin que la voiture puisse mieux gérer les coups de volant impromptus et la vitesse élevée digne d’une piste de course.
Le V10 est tout en aluminium et perd un bon 10 kilos au passage. Il livre tout de même une puissance de 640 chevaux et un couple de 600 livres-pied. On aurait aimé vous dire que l’équipe SRT a grandement amélioré sa consommation, mais elle s’établirait, dit-on, à 15 litres aux 100 kilomètres. En théorie. C’est donc plus que ça en réalité.
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