Parce que le petit utilitaire Juke et le super coupé GT-R n'ont rien en commun, Nissan a cru bon en dériver un croisement direct. Dites bonjour au Juke-R.PLUS: Nissan GT-R 2012 : les autres supervoitures n'ont qu'à bien se tenirPLUS: Nissan Juke N...
Parce que le petit utilitaire Juke et le super coupé GT-R n’ont rien en commun, Nissan a cru bon en dériver un croisement direct. Dites bonjour au Juke-R.
Vous connaissez l’adage, les contraires s’attirent. Rien n’est plus près de cette maxime que le Juke-R, fruit de l’installation de la mécanique d’un coupé GT-R R35 dans le ventre du petit Juke, combinaison que personne n’aurait pu imaginer avant cela.
Sur papier, ça se tient : dans ce format compact, le costaud V6 biturbo de 3,5 litres prend toute son aise, propulsant la diminutive bête de 0 à 100 km/h en 3,6 secondes à peine, grâce à ses 485 chevaux bien en verve. On dit qu’ils sont en verve, car ils ne font pas que déranger l’imaginaire de l’amateur moyen de performance, ils feront également vibrer ses tympans au son d’un doux ronronnement bien grave comme on les aime.
Histoire de s’assurer que la sauce prenne également dans la vraie vie, les ingénieurs appliqués à cette tâche ont aussi intégré la boîte de transmission de la GT-R, en plus d’apporter plusieurs modifications au châssis et à la forme générale du Juke qui a servi de cobaye à cette opération.
Ainsi, on y retrouve plusieurs accessoires accroissant l’aérodynamisme de cette sportive, ainsi qu’une suspension révisée de manière à mieux coller les roues à la route. Détail en passant, la peinture noir mat, elle, n’a aucun apport de performance. Elle a seulement beaucoup de style, comme le veut la tendance actuelle dans l’industrie.
À l’intérieur aussi, on a fait quelques retouches. Façon de dire qu’on a révisé l’habitacle d’un bout à l’autre afin de le débarrasser de tout bagage superflu. Sérieusement, ce véhicule est prêt pour attaquer la piste de course la plus rigoureuse en ville.
On a hâte de voir ce qu’il adviendra de ce prototype. Il risque d’être utile à Nissan, qui compte mousser l’intérêt envers sa division de performance Nismo en Amérique du Nord dès l’an prochain. Sinon, souhaitons au moins une version virtuelle à piloter dans le jeu de simulation de course de son choix…
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