Suzuki Q Concept : Après le iPod, le Q-pod…

S'il y a un terme anglais qu'il faudra traduire sous peu, c'est « pod », car c'est une mode qui durera encore plusieurs années au Japon : celle des minuscules véhicules individuels.PLUS: Résumé-éclair du Salon de Tokyo sur Automobile 5.0PLUS: ...
S’il y a un terme anglais qu’il faudra traduire sous peu, c’est « pod », car c’est une mode qui durera encore plusieurs années au Japon : celle des minuscules véhicules individuels.
Le français, langue si magique à chanter et à écrire, mais si bête devant les nouvelles technologies, vous suggérera de parler de nacelle, voire, à la limite, de capsule, mais on est franchement loin du but : un terme à l’image de ce qu’il désigne, c’est-à-dire minuscule, bref et évocateur.
Dans le cas du Q Concept de Suzuki, ça va un peu plus loin. Le véhicule concept dévoilé à Tokyo le mois dernier a non seulement la forme de ces minuscules véhicules bons pour une ou deux personnes, mais sa portière à ouverture inversée crée l’illusion qu’il nous envoie la main, lorsqu’elle est pleinement ouverte.
Anthropomorphisme, quand tu nous tiens…
Le Q Concept propose quelques suggestions d’ergonomie originales, comme la possibilité d’asseoir deux adultes en tandem, ou un adulte à l’avant et deux enfants à l’arrière (l’inverse n’est pas trop trop recommandé). On peut aussi ne compter qu’un adulte et tout son bagage, pourquoi pas.
Suzuki le définit comme un véhicule à mi-chemin entre une moto et une auto, mais franchement, on le verrait plus comme un croisement entre un grain de maïs soufflé géant et l’Iron Giant.
Allez savoir pourquoi.
Chose certaine, si vous vous demandez pourquoi on badine si allègrement sur le compte de ce concept, c’est qu’il n’a pas grand-chose à offrir : seulement 10 kilomètres d’autonomie, ce qui en fait un bien piètre véhicule, peu importe les conditions. On le présente comme véhicule urbain par excellence, mais il faudrait viser plus juste et parler d’un véhicule de quartier, et guère plus.
En tout cas, c’est un véhicule qui se veut l’incarnation d’une forme de mobilité populaire en Asie du Sud-est, mais comme on connaît aussi nos voisins américains, on ne serait pas surpris qu’ils considèrent l’achat d’un tel véhicule pour aller chercher le courrier au coin de la rue ou, mieux, pour sortir le chien.
Tant qu’à faire dans la caricature…

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