Rolls Royce Phantom Series II : Le sang bleu à l’heure de la modernité

Le groupe BMW a fait subir une cure de modernité à la plus noble de ses divisions, la prestigieuse marque Rolls Royce. La Phantom au sang bleu fait peau neuve en 2013.PLUS: Le chant du cygne pour la MaybachPLUS: Des VUS de luxe signés Bentley, Lam...
Le groupe BMW a fait subir une cure de modernité à la plus noble de ses divisions, la prestigieuse marque Rolls Royce. La Phantom au sang bleu fait peau neuve en 2013.
Ça ne paraît peut-être pas au premier coup d’œil, mais la gamme Phantom, puisque c’en est une, a été révisée de la barbe jusqu’au cul. Un changement épicé de quelques touches de ces nouvelles technologies de la communication dont on ne peut apparemment plus se passer, tant sur la terrasse qu’au volant de sa Rolls.
Toute référence à des expressions culinaires étant fruit du hasard. On ne parle pas ici de cochonnailles, le coupé, le cabriolet et la limousine étant tous trois de grandes voitures aussi prestigieuses qu’élégantes. Comme du bon vin.
OK on arrête.
De l’extérieur, les changements sont au goût du jour : des phares à DEL trônent désormais de chaque côté d’une calandre et d’un pare-chocs également retouchés. Des touches d’acier inoxydable poli se trouvent un peu partout, comme à l’arrière, notamment. De nouvelles roues, dont la dimension peut atteindre 21 pouces, sont aussi offertes.
À l’intérieur, bois véritable, cuir double épaisseur et chrome scintillant se chamaillent l’attention des passagers. À notre avis, c’est le plafond illuminé style ciel étoilé rappelant les belles années disco qui va remporter la mise à ce niveau. Sauf si vous vous trouvez dans le cabriolet, où ce seront les vraies étoiles qui vous éclaireront.
Signe que le futur, c’est maintenant, Rolls Royce offre une console centrale dotée d’un contrôleur multimédia et d’un socle universel pour téléphone intelligent. On ne vous dit pas quel genre de téléphone utilisent les milliardaires lorsqu’ils se déplacent en Rolls, mais si vous voulez un indice, on pense que ça comme par un « i ».
Le système de navigation comprend un écran de 8,8 pouces et affichage 3D qui indique la topographie environnante. On ne prend jamais assez de précautions.
Sous le capot, le V12 est revu afin d’être un peu moins énergivore. Sa consommation est ainsi réduite de 10 pour cent, grâce surtout à une nouvelle boîte de transmission automatique à huit rapports. Ses émissions polluantes sont également réduites un brin, de 385 à 347 grammes de CO2 par kilomètre. Disons qu’on aurait pu faire mieux à ce niveau, mais bon. Les paysans n’auront qu’à porter un masque.
Tout cela pour un prix de détail débutant aux alentours de 400 000 dollars.

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